Dans le cadre de l’aménagement de la Zac du Square, un futur groupe scolaire sera construit proche du boulevard Jean-Jaurès à l’horizon 2024-2025. Avec la création de cet établissement d’enseignement primaire de plain-pied, les écoles Victor-Hugo et Saint-Martin sont appelées à déménager sur ce nouveau site. Un projet approuvé par l’Éducation nationale qui y voit une vraie plus-value pour les écoliers.
“Avec Madame Évelyne Mège, directrice académique des services de l’Éducation nationale de l’Eure-et-Loir, nous sommes favorables à la création de cette école car l’objectif est bel et bien d’améliorer les conditions d’accueil des 465 élèves de Saint-Martin et Victor-Hugo, leur offrir plus de sécurité et un meilleur cadre d’apprentissage. On a une opportunité, il faut la saisir !” affirme Sylvie Ledoux, inspectrice académique (Dreux 1).
Tel est le souhait de la municipalité qui veut, à travers ce nouveau projet, une école sécurisée et écologique. Où les déplacements et les repères y seraient facilités et où la nature retrouverait toute sa place favorisant ainsi le bien-être et l’éveil. “Les espaces seront aussi différenciés entre la maternelle et l’élémentaire (22 classes prévues). L’agencement devra être pensé pour développer la coopération en classe,” rapportent les adjoints au maire, Lydie Guérin et Sébastien Leroux, respectivement en charge de l’Éducation et de la Transition écologique. Pour Sylvie Ledoux, il est en indispensable d’avoir “une école avec des lieux de vie et d’apprentissage adaptés et modulables pour répondre aux besoins pédagogiques actuels”.
“Au moment opportun, les enseignants devront être associés au projet, insiste Sylvie Ledoux, car ce sont les usagers de l’école et à travers eux, les élèves. Je suis en confiance avec la mairie de Dreux pour mener à bien cette future concertation. Cela a été fait pour la nouvelle école des Bâtes et tout s’est bien passé. Chaque nouveau projet nécessite d’apporter de la lisibilité.” Pour les élus, c’est une évidence : “sans concertation, il n’y aura pas d’adhésion. On va expliquer et rassurer. Ce qui nous guide, c’est l’intérêt de l’enfant”.
Vétustes et énergivores, les écoles Saint-Martin et Victor-Hugo cumulent de nombreux problèmes. “À Victor-Hugo, on peut citer la dangerosité de la cour qui est sur 3 niveaux ou encore, le manque de place. Deux classes maternelles se trouvent au sein de l’élémentaire : ce qui n’est pas pratique. À Saint-Martin, la distribution des espaces sur 3 niveaux complexifie la mise en œuvre des projets pédagogiques : on a une salle de gymnastique et une bibliothèque sous les toits, de lourds travaux de rénovation à engager comme les fenêtres (coût estimé à 1 millions d’euros). La Ville de Dreux a injecté 850.000 millions d’euros ces dix dernières années, mais cela n’a pas permis de lutter contre l’insalubrité,” constatent les élus. Pour la municipalité, il est donc nécessaire de cesser à moyen terme l’accueil des enfants dans ces lieux.
Quant au devenir des bâtiments désaffectés ? Pour celui de Saint-Martin, ancien hôtel particulier qui compose depuis 1877 le paysage de la cité durocasse et de son cœur de ville, “il pourrait à terme changer d’affectation mais, dans le respect de ses qualités architecturale et patrimoniales,” insistent les élus. Concernant le bâtiment de Victor-Hugo – le site ne revêtant pas d’intérêt architectural particulier – il pourrait être réaffecté ou vendu.