Durant les vacances de Noël, une vingtaine de jeunes Drouais participent au tournage d’un court-métrage. Intitulé « Mort de rire », le film veut sensibiliser aux dangers du protoxyde d’azote, le tristement célèbre gaz hilarant qui fait des ravages chez les jeunes.
“Eviter de nouveaux drames”
Tout a commencé par un événement marquant : plusieurs collégiens Drouais ont été témoins de l’accident d’un de leurs amis suite de la consommation du protoxyde d’azote. Pour eux, c’est le déclic : impossible de fermer les yeux sur ce fléau qui touche de plus en plus de personnes autour d’eux ; ils décident alors de s’investir pour alerter sur les dangers de ce produit. Tous membres du Conseil Drouais de la Jeunesse et intéressés par l’idée d’un court-métrage, ils répondent à un appel à projet de la CAF dont ils sortent lauréats. La Ville de Dreux leur apporte également un soutien financier. Écriture du scénario, recrutement des comédiens, récolte de fonds… Les jeunes se sont impliqués dans chaque étape du projet : « Ce court-métrage nous tient à cœur et notre objectif est clair : nous voulons sensibiliser les jeunes mais également les familles dans la lutte contre les dangers de l’inhalation de gaz hilarant. Nous connaissons des personnes qui consomment du protoxyde d’azote, nous savons que c’est dangereux pour la santé mais eux ne le savent pas forcément. Il faut alerter les consommateurs et futurs consommateurs avant qu’il ne soit trop tard. »
Un outil de sensibilisation
Pour la réalisation, les jeunes ont fait appel à une association locale Les Cités Royales. Depuis quelques jours, l’équipe sillonne des sites de la Ville, dont le quartier Dunant-Kennedy, pour y tourner les scènes. En plus de la captation et du montage, Les Cités Royales organise également quelques temps de médiation autour de la pratique cinématographique. L’occasion de se familiariser avec le 7ème art, et peut-être créer des vocations ! Dans un premier temps, le court-métrage sera utilisé comme outil de sensibilisation dans les collèges et lycées et pourra ensuite être diffusé lors d’autres événements notamment dans les maisons de quartiers.