Un an après son classement comme Monument Historique, l’ex-sanatorium revit. Sous l’impulsion de Ville de Dreux, l’opérateur privé Histoire & Patrimoine passe à l’action sur le site des Bas-Buissons. Les travaux préalables ont démarré pour la [R]enaissance de ce lieu historique qui accueillera 228 logements de standing avec des extérieurs aménagés.
« Après plus de deux ans et demi de travail sur ce dossier et toute une série d’obstacles levés grâce aux services de la Ville, aux partenaires et à Histoire & Patrimoine, la transformation du site se concrétise enfin ! ». En visite sur le chantier début décembre, le maire de Dreux, Pierre-Frédéric Billet, accompagné de son premier adjoint délégué aux grands projets, Jean-Michel Poisson, et de son conseiller municipal référent sur le quartier, Ratko Klisura, ne cache pas sa satisfaction à la vue des premiers engins en action sur le site de l’ancien sanatorium de Dreux. En l’espace de quelques semaines, le site commence à reprendre vie. Une dizaine de techniciens sont à pied d’œuvre pour débroussailler et nettoyer la zone, offrant ainsi une nouvelle respiration à ce lieu tombé en désuétude dans les années 90. « Quatre mois minimum seront nécessaires pour préparer le chantier, » indique Aubin Cortale, responsable de programmes à Histoire & Patrimoine. Des préparatifs qui comprennent aussi le désamiantage des bâtiments avant l’intervention, en mai prochain, de Bouygues qui a obtenu le marché global de la restauration du bâti.
Plus important investissement privé sur la ville depuis des décennies, la réhabilitation du sanatorium représente plus de 100 millions d’euros de travaux et d’aménagements. Un projet structurant pour la commune et le bassin drouais. Les nouvelles habitations proposées par Histoire & Patrimoine vont ainsi attirer de nouveaux publics, désireux de découvrir le territoire. « La commercialisation des 228 logements se termine fin 2023 : 92% des lots sont déjà vendus. La majorité des acquéreurs sont des investisseurs, précisent le maire et son premier adjoint. L’enjeu est de faire venir des gens en villégiature ou en télétravail pour un week-end ou une semaine, et les convaincre ainsi de s’installer définitivement. Toutes les conditions sont réunies pour profiter à la fois de logements modernes et confortables qui disposeront de la fibre, du cadre naturel immédiat, d’offres de loisirs comme la patinoire d’Otium ou la base d’Écluzelles, d’un beau centre-ville qui compte notamment le Dôme, un espace privilégié pour travailler et vivre. »
Plus important investissement privé sur la ville depuis des décennies, la réhabilitation du sanatorium représente plus de 100 millions d’euros de travaux et d’aménagements. Un projet structurant pour la commune et le bassin drouais. Les nouvelles habitations proposées par Histoire & Patrimoine vont ainsi attirer de nouveaux publics, désireux de découvrir le territoire. « La commercialisation des 228 logements se termine fin 2023 : 92% des lots sont déjà vendus. La majorité des acquéreurs sont des investisseurs, précisent le maire et son premier adjoint. L’enjeu est de faire venir des gens en villégiature ou en télétravail pour un week-end ou une semaine, et les convaincre ainsi de s’installer définitivement. Toutes les conditions sont réunies pour profiter à la fois de logements modernes et confortables qui disposeront de la fibre, du cadre naturel immédiat, d’offres de loisirs comme la patinoire d’Otium ou la base d’Écluzelles, d’un beau centre-ville qui compte notamment le Dôme, un espace privilégié pour travailler et vivre. »
Depuis la présentation du projet au conseil municipal de septembre 2021, les élus référents sur le quartier Les Hameaux de Paul-Bert, Ratko Klisura et Josette Martin, ont entretenu des échanges réguliers avec de nombreux Drouais au cours de leurs permanences. « Un rôle important pour rassurer et expliquer. Il y a forcément des inquiétudes auprès des riverains, mais surtout des envies que ça évolue, » souligne le maire de Dreux, Pierre-Frédéric Billet.
Avec le coup d’envoi des travaux, plusieurs mois de chantier se profilent à l’horizon. « Les habitants des Bas-Buissons, voisins directs de l’ancien sanatorium, redoutent des désagréments liés au passage des camions de chantier, explique Ratko Klisura. Une préoccupation légitime que nous allons aborder lors d’une réunion avec les habitants des hameaux, que la Ville et Histoire & Patrimoine organisent le 19 décembre. 80 personnes sont attendues. Ce sera un moment privilégié d’échanges pour leur présenter le déroulement des travaux et dissiper leurs inquiétudes ».
La réunion aura lieu mardi 19 décembre, à 18h30, à la Maison Proximum Les Hameaux de Paul-Bert (rue des Bergeronnettes). Sur inscription (places limitées) : 02.37.38.87.78 ; proximum.paul-bert@ville-dreux.fr
Il fait partie des rares sanatoriums en France à avoir été construit à l’horizontal. Une originalité à laquelle s’ajoute une typologie architecturale d’exception dont son caractère “Art Déco”. Des qualités qui lui ont valu d’être classé en 2022 au titre des Monuments historiques, en plus de sa labellisation “Architecture contemporaine remarquable” obtenue en 2014. Des niveaux de protection qui garantissent la préservation du site à la fois sur les parties bâties (façades, toitures) et non bâties (jardins). Les opérateurs du projet [R] sont ainsi soumis à des contrôles de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).
