Galerie photo
FERMER  
FERMER  
Accueil > Les platanes de l’avenue Leclerc sous haute surveillance

Les platanes de l’avenue Leclerc sous haute surveillance

07 Déc 2023
Actualités, Nature

Après la tempête, où l’on avait déploré des chutes de branches, ce qui avait nécessité l’abattage de plusieurs arbres, la Ville a fait appel à Arbonautes, une entreprise spécialisée, pour ausculter les platanes de l’avenue Leclerc et décider de leur avenir en fonction de leur état général.

Ils sont âgés de 100 à 150 ans et ont donc résisté aux caprices de la météo depuis très longtemps, y compris lors de la terrible tempête de 1999. Mais la dernière, il y a quelques semaines, est venue à bout de la résistance de plusieurs spécimens, qu’il a fallu tailler et abattre à la hâte. « Nous avons une quarantaine d’arbres à voir sur l’axe Leclerc, explique Benoît Gayaud, responsable de la société Arbonautes, originaire de Pessac (Gironde), à pied d’œuvre cette semaine pour effectuer le diagnostic des arbres drouais. « Nous effectuons d’abord un examen visuel de chaque arbre, en relevant un grand nombre de données, basiques, à savoir l’essence, la hauteur, le diamètre la hauteur du tronc. Ensuite, on relève toutes les singularités de l’arbre qui peuvent indiquer un souci physiologique, s’il y a des maladies, des champignons. »

Un patrimoine à surveiller

Il s’agit d’un examen approfondi où l’on va jusqu’à rechercher la moindre fente dans l’écorce ou la présence de champignons susceptibles d’attaquer le bois à l’intérieur. « On fait résonner le tronc avec un maillet pour voir si ça sonne creux ou pas. Si on a des doutes, on va utiliser un résistographe, un appareil avec une mèche qui sonde le bois afin de mesurer sa résistance en profondeur. On regarde tous les traumatismes, mais ce n’est pas parce qu’il y a un traumatisme qu’on abat l’arbre. S’il y a danger grave et irréversible, on va évidemment vers un abattage, mais on est plutôt sur une logique de surveillance régulière pour évaluer. »

Les résultats de ces tests devraient être connus dans un peu plus d’un mois. « Le temps de traiter les informations. Les arbres représentent un patrimoine, qui se surveille, s’entretient, » conclut Benoît Gayaud. Les techniciens ont également sondé des arbres du square d’Aumale et poursuivront leurs tests jusqu’à la fin de la semaine dans le parc de la mairie et d’autres parcs de la ville.

Partager sur :