Le permis de construire autorisant la construction de 228 logements sur le site de l’ancien sanatorium a été signé par Pierre-Frédéric Billet, maire et Jean-Michel Poisson, premier adjoint. Les travaux devraient débuter au premier trimestre 2023, une fois le délai de recours écoulé.
« On a fait un véritable travail de fond avec la DRAC (Direction régionales des affaires culturelles) pour inscrire ces bâtiments au titre des Monuments historiques. Cela permettait notamment de bénéficier d’une niche fiscale, la loi Malraux, pour défiscaliser ce type d’investissement. La signature de ce permis de construire est un moment important, c’est 18 mois de travail. Pour faire inscrire ce bâtiment, il y a un dossier colossal à réaliser, » explique Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux.
Sur 40 hectares, 228 logements seront aménagés sur la base de l’existant. « C’est aussi l’histoire de la Ville. A la grande époque du Sanatorium, plus de 1.000 personnes étaient sur site. On va créer de nouvelles voiries pour desservir le site. Nous sommes en train de prendre un virage très important pour l’accueil de nouvelles populations qui nous intéressent grandement, qui vont venir à Dreux et vont en devenir les ambassadeurs. »
Le timing respecté
« Nous sommes dans le timing sur le plan du calendrier, » ajoute Jean-Michel Poisson. « Il était prévu que l’on signe le permis de construire avant septembre. C’est important pour Histoire et Patrimoine qui va pouvoir afficher le permis de construire pour le délai de recours et de permettre le déroulement normal selon leur calendrier. Cela conforte leur commercialisation, qui va bon train, et de poursuivre les études pour les appels d’offres pour les entreprises ».
Si tout se passe bien les travaux débuteront entre février et mars 2023 pour une livraison prévue des logements dans le courant de l’année 2025, pour un prix de l’ordre de 6.000 € le m2. Une cinquantaine de commerciaux d’Histoire et Patrimoine sont venus en séminaire en Dreux il y a quelques semaines « 145 personnes dans l’entreprise travaillent sur ce projet, » poursuit Pierre-Frédéric Billet qui compte sur cet apport de population pour soutenir le commerce de centre-ville, alimenter le complexe de loisirs Otium. « C’est l’opportunité de développer aussi le tourisme de loisirs à proximité de Paris, dans un environnement naturel, de forêts, très attractif. »
Dans quelques semaines, interviendra la signature officielle du projet hôtelier avec le groupe Alderan et pour accompagner ces travaux, le Ville réalisera des voiries de chantier qui permettront aux véhicules d’accéder facilement au site sans compliquer la circulation habituelle dans le secteur.