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Les députés en quête de solutions à Dreux

03 Févr 2025
Actualités, Urbanisme

La mission d’information parlementaire sur le “Zéro artificialisation nette des sols” (ZAN) a visité, mardi 21 janvier, le site de l’ancien sanatorium des Bas-Buissons. L’exemple d’un grand projet qui répond à un besoin de logements tout en respectant l’environnement.

Ils disposent de six mois pour formuler des recommandations concrètes à leurs collègues de l’Assemblée Nationale sur la mise en œuvre équilibrée et adaptée du “Zéro artificialisation nette des sols” (ZAN) par les collectivités territoriales. Une mission co-portée par quatre rapporteurs – les députés Sandrine Le Feur (Finistère), Constance de Pélichy (Loiret) Ersilia Soudais (Seine-et-Marne) et Marcelin Nadeau (Martinique). Pour leurs recherches, la délégation va à la rencontre de Villes engagées dans la revalorisation de sites en déshérence tout en étant attachées à la nécessité de s’adapter à l’évolution climatique. Et c’est à Dreux, labelisée “Territoire pilote de sobriété foncière”, qu’ils ont réalisé leur première visite de terrain. Accueillis à l’Hôtel de Ville par le maire Pierre-Frédéric Billet, les membres de la délégation ont pu échanger sur les défis de l’application du ZAN dans un contexte de tension foncière, ainsi que sur les initiatives locales déjà lancées comme la résorption de friches dont la Zac du Square ou encore la réhabilitation du sanatorium en 228 logements. Un projet ambitieux de 30 millions qu’ils ont pu découvrir.

Le sanatorium : un exemple

Accompagnés par Jean-Michel Poisson, premier adjoint au maire délégué aux grands projets et à l’urbanisme ainsi que l’équipe d’Histoire & Patrimoine – composée de son directeur général Arnaud Baudel, du responsable de chantier Clément Seres et de l’architecte Pauline Tran -, les membres de la mission ZAN ont pu mesurer l’ampleur de la réhabilitation du complexe sanatorial, aux Bas-Buissons. Un exemple concret qui contribue à limiter l’étalement urbain, tout en conciliant préservation des sols, développement territorial, et besoins des populations.

Un exemple aussi de co-construction entre les différents partenaires comme l’ont rappelé Jean-Michel Poisson et Arnaud Baudel : « Ce projet a en effet nécessité un travail de concert entre Histoire & Patrimoine de travailler, la Ville de Dreux avec ses services et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) puisque le sanatorium a été classé au titre des Monuments historiques ».

La préservation de ce patrimoine, la qualité des logements proposés et l’écrin naturel environnant, enrichi par un futur parc public, ont rapidement séduit les investisseurs. Commercialisés à la sortie de la crise sanitaire, tous les lots ont trouvé preneur et seront livrés d’ici 18 à 20 mois. Pour les rapporteurs, cette visite de terrain s’est révélée particulièrement enrichissante. « Nous pourrons désormais démontrer à d’autres élus locaux qu’il est possible de redonner vie à des bâtiments tombés en désuétude sans pour autant sacrifier de nouvelles surfaces naturelles ».

La mission parlementaire ne s’arrête toutefois pas au prisme urbain. Pierre-Frédéric Billet avait en effet invité à le rejoindre Pierre Sanier, maire de Bû. Une petite commune qui ne veut pas se laisser étouffer par l’étalement du bassin parisien.

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