Après le retrait de l’ancienne pelouse et une remise en bon état du sol et du système de drainage, les travaux se poursuivent et le nouveau tapis synthétique est en cours de pose.
La création de la première pelouse synthétique de la ville date de 2010. Entre les entraînements de l’école de foot du FC Drouais, de toutes les équipes du club et les matchs du week-end, le revêtement a beaucoup servi. Peut-être même un peu trop. Le revêtement, usé par cette utilisation intensive « devenait dangereux pour les joueurs, » expliquait Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, au cours du lancement des travaux en mars, en compagnie d’Alain Guenzi, conseiller municipal chargé des sports.
Le choix de la nouvelle pelouse s’est porté sur un tapis en gazon synthétique d’une hauteur de 60 mm, avec une couche de sable de lestage et du remplissage par des gommes encapsulées de résine de couleur verte. Ce nouveau gazon flambant neuf est actuellement posé par les équipes. Une tâche minutieuse qui nécessite de coller les bandes entre elles. « Les nouvelles bandes sont collées bord à bord, les anciennes seront recyclées par l’entreprise Re-Match dans l’est de la France pour refabriquer le même type de terrain. Nous avons inspecté les drains, nous en avons changé certains, tout a été repris, on a reprofilé le terrain aux normes, » précise Pascal Marimbert, technicien qui suit le chantier pour la Ville. En parallèle, le marquage du terrain a aussi débuté. L’ensemble de ces travaux devraient être terminés fin mai début juin, à condition que les éléments climatiques le permettent, la pluie n’étant pas compatible avec le collage.
Fort de l’expérience des années précédentes, le planning d’utilisation et l’entretien doivent permettre d’allonger la durée de vie de ce nouveau synthétique qui devrait être homologué pour recevoir des rencontres de niveau régional.
« S’il est bien entretenu, c’est un terrain que l’on peut espérer garder 20 ans. C’est 20 ans sans arrosage, sans tonte, pas de véhicule thermique qui vient tondre pendant des heures toutes les semaines. On ira de plus en plus vers cela, » ajoute Pierre-Frédéric Billet.
Le coût du chantier de Paul-Bert est de 500.000 € et si l’on y ajoute l’aménagement des Bâtes « où l’on va mettre 1,2 million », c’est « un investissement important pour le foot en 2024 ». Les joueurs sont déjà très demandeurs : « On a déjà des demandes de tournois pour l’an prochain, » annonce Stephen Lowe, directeur du service des sports de la Ville. Autant dire que le succès du nouveau synthétique de Paul-Bert est déjà assuré, avant même son inauguration espérée début juillet.
