Les dirigeants de l’Olympic lutte Dreux Atlas ont organisé samedi 15 avril une cérémonie conviviale et très chaleureuse pour rendre hommage à Roland Rivière, son entraîneur emblématique depuis plus de cinquante ans.
Tous les dirigeants et les entraîneurs du club, des responsables de la fédération et de la Ligue ainsi qu’Alain Guenzi, conseiller municipal délégué aux sports à la Ville, étaient présents. Jérôme Conte, ancien président entraîneur aujourd’hui chargé des arbitres, a retracé la carrière de Roland Rivière. Un sportif de haut niveau qui s’est très vite engagé dans le tissu associatif sportif local pour transmettre sa passion de la lutte.
C’est en 1966, à l’âge de quinze ans, que Roland Rivière découvre la lutte, poussé par son père qui trouvait qu’il se bagarrait trop souvent à l’école. « C’était au gymnase Jean-Zay. J’ai suivi mon grand frère Jean qui avait créé le club avec Monsieur Bartoli qui fut le premier président et Serge Janin, maître-nageur, devenu entraîneur au club, » se souvient Roland Rivière qui se passionne instantanément pour cette discipline sportive. Au bout d’une année de pratique et avec les encouragements de Serge Janin, Roland Rivière passe le diplôme d’entraîneur régional. « Deux ans plus tard, Serge Janin part et je prends alors l’entraînement du club en main.»
Tout en conciliant deux tâches difficiles, enseigner et performer, Roland accède, en 1977, au titre de champion de France de lutte libre. Sachant parfaitement partager sa passion, très disponible et à l’écoute de tous, il voit ses athlètes enrichir au fil des années le palmarès du club jusqu’à ses filles Margaux et Mathilde qui brillent aujourd’hui. Mathilde, déjà qualifiée pour les Jeux olympiques de Tokyo 2021, vise encore une qualification pour les J.O. de 2024 à Paris. Margaux, quant à elle, succède à son père en prenant les rênes du club. Si Roland Rivière prend, aujourd’hui, du recul avec l’entraînement, il reste au club : « C’est ma deuxième famille et je serai toujours là pour un conseil ou un coup de main occasionnel ».
Philippe Poncin
