C’est un lieu chargé d’histoire, riche de son patrimoine architectural et végétal qui, depuis les années 90, est tombé en désuétude. Le site des Bas-Buissons, plus connu sous le nom du sanatorium, est aujourd’hui en passe de renaître.
Le Projet [R] pour Renaissance, porté par 3 opérateurs privés, propose une réhabilitation hors-normes de ce vaste complexe où bâti et nature seront préservés et sublimés. Au total, ce sont 100 millions d’euros prêts à être investis pour révéler, à l’horizon 2025, ce lieu de caractère au plus grand nombre.
Il s’agit du plus important investissement privé jamais connu à Dreux. Une enveloppe conséquente qui envoie un signal fort : celui de l’intérêt porté par de grands groupes nationaux au site des Bas-Buissons et plus globalement, au territoire drouais. Il faut dire que Dreux profite d’une situation géographique stratégique au carrefour de l’Île-de-France et de la Normandie. Une “ville à la campagne” avec des services de proximité, un cadre de vie agréable marqué par un héritage historique et naturel d’exception, sans oublier les nombreux chantiers de modernisation et de revitalisation menés dans de nombreux quartiers. Un environnement et un dynamisme qui séduit de plus en plus les Franciliens en recherche d’espace et de vert depuis notamment le confinement strict.
Pour Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux,
Pierre-Frédéric Billet
C’est une chance, une opportunité qu’il faut saisir et accueillir positivement. Le contexte sanitaire a permis la naissance d’un projet unique sur notre territoire qui révèlera tout le potentiel de ce vaste complexe situé au nord-ouest de la ville. Il est ici question de sauvegarde et de valorisation : il n’y aura pas de démolition ni de construction.
On souhaite garder l’authenticité de ce site, développer son écrin naturel de qualité, restaurer ses bâtiments et l’ouvrir à tous.
Redéfinir le site des Bas-Buissons et le faire revivre, telle est l’ambition du Projet [R] auquel Pierre-Frédéric Billet et son équipe municipale croient. Les trois opérateurs privés – Histoire et Patrimoine, spécialisé dans les prestigieuses opérations de réhabilitation ; Kibana (groupe Guibor), expert hôtelier haut de gamme et luxe ; Alderan qui accompagne les investisseurs dans la création et la gestion de leur portefeuille de biens immobiliers – se sont associés, sous l’impulsion du maire, autour d’un programme vertueux décliné en trois verbes clés
Redonner vie à un patrimoine oublié en respectant le site originel : tel est l’engagement pris par Arnaud Baudel, directeur général d’Histoire et Patrimoine, pour la réhabilitation du sanatorium. L’ancienne clinique Laennec pourrait ainsi accueillir près de 200 logements patrimoniaux dont des T2 en duplex avec espace balcon et jardin privatif, ou encore des maisons mitoyennes familiales du type T4 à T6. L’architecture art déco du bâtiment sera conservée dont sa façade. Toutes les particularités structurelles du bâtiment et ses atouts comme son exposition plein sud seront pris en compte par les architectes en charge de sa réhabilitation. L’objectif ? Répondre aux nouvelles façons d’habiter avec des espaces modulables sur deux niveaux, jouer avec les rotondes en créant des lieux atypiques voire exceptionnels avec les quelques coursives en verrières situées aux extrémités du bâtiment. Autant de possibilités et de mixité pour une combinaison alliant modernité et histoire. Et, pour lier les deux, les architectes mettront aussi en lumière le “brut” en conservant quelques-unes de ses fresques murales, autre témoignage du passé urbain, social et artistique du sanatorium.
L’environnement naturel du site des Bas-Buissons a été l’une des autres sources d’inspiration pour construire le Projet [R]. Soucieux de préserver la biodiversité et de rendre sa superbe au patrimoine végétal, plusieurs espaces vont être créés à partir de l’existant. Pour donner envie de venir et donner du plaisir, des jardins thématiques reliés à l’histoire du site ont par exemple été imaginés (herbes médicinales, potager, fleurs, restitution de l’ancien bassin). Tous seront accessibles au grand public avec un parcours éducatif autour de ce patrimoine. Pour en profiter, il faudra laisser la voiture à l’extérieur du site où un parking public sera aménagé. Des cheminements permettront aux visiteurs, promeneurs, de se balader sur le site et de profiter des différentes offres du Projet [R] comme le futur hôtel haut de gamme d’Alderan avec sa zone restauration et son espace bien-être/spa ou encore, les 50 éco-lodges de Kibana. Avec ses cabanes insolites en matériaux bio sourcés, le Projet [R] mise sur l’écotourisme avec des séjours immersifs en forêt, dans le bois de la Muette. Un “city escape” pour les urbains en quête de nature et de déconnexion. Dans la poursuite du développement de la Trame verte et bleue, la Ville de Dreux, qui reste quant à elle propriétaire d’une partie du site, compte elle-aussi créer un parc public paysager. Un nouveau poumon vert pour la ville où tout à chacun pourra flâner et se ressourcer tout en profitant d’un site riche en activités !
Ouvrir, réunir et partager. Trois autres verbes forts qui définissent le projet [R] dans son souhait de rassembler tous les publics. À la fois les habitants, les promeneurs, les associations et acteurs du territoire, mais aussi les touristes, les étudiants, les travailleurs, les artistes. Un lieu intergénérationnel donc, mais également pluridisciplinaire… car le Projet [R] est aussi une invitation à la culture, aux loisirs et aux expériences. Un pôle culturel est ainsi envisagé par Alderan dans lequel de multiples animations seraient proposées. Des ateliers artistiques. Des parcours thématiques avec œuvres in-situ. Des événements. Des résidences d’artistes. Des espaces de coworking. Il y aurait aussi une “place du village” imaginée par Kibana qui ferait la part belle à l’artisanat avec par exemple un comptoir local où il serait possible de découvrir ou goûter le savoir-faire drouais, eurélien. Car l’enjeu est bel et bien d’ancrer ce projet à l’échelle du territoire ! D’ouvrir le site pour créer une continuité avec la ville et ses habitants, de le faire rayonner au-delà de ses frontières.
Mot au sens symbolique fort, il est dans ce présent projet une réalité ! Car le projet [R] est avant tout l’histoire d’une rencontre. La réunion d’une pluralité d’acteurs (services de la Ville, de l’État et des entreprises privées) dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une réhabilitation d’envergure du site des Bas-Buissons. « Histoire et Patrimoine nous a fait parvenir un ouvrage de qualité présentant leur concept avec des propositions opérationnelles très abouties, raconte Pierre-Frédéric Billet. Dans le même temps, deux autres opérateurs, Alderan et Kibana, s’intéressaient eux-aussi au site. Je leur ai proposé d’unir leurs forces : ils ont été surpris mais, après des mois de travail, le résultat est à la hauteur de nos attentes. »
« Ce n’est toutefois que la première pierre qu’on pose : les Drouais seront eux-aussi invités à participer à ce projet exceptionnel, » précise le maire qui a également rappelé que ce n’était pas « un projet clé en main » car des aménagements pourraient être apportés au fil du temps. Le maire a également tenu à rassurer sur le fait que le Cricket club aurait toujours sa place aux Bas-Buissons et qu’un intérêt particulier serait porté aux habitants du quartier. L’un d’eux était d’ailleurs présent à la session extraordinaire de mi-septembre, curieux de connaître quel avenir serait réservé au site. Claude Magnard, 67 ans, a connu « le sana vivant puis laissé à l’abandon ». L’important pour lui : « Garder l’Histoire car elle est importante, et faire revivre ce site. Avec ce projet, j’y crois ! »
1 projet unique
L’Histoire d’une Renaissance
100 millions d’euros
Montant de l’investissement
3 offres
Logements patrimoniaux
Hébergements insolites
Pôle hôtelier, bien-être et créatif
3 opérateurs
Histoire et Patrimoine, Alderan, Kibana
2 partenaires
Ville de Dreux et le ministère de la Culture
20.000 m2
Superficie occupée par les 8 pavillons existants
47 hectares
Surface totale du site des Bas-Buissons
300
C’est le nombre d’emplois directs ou indirects qui pourraient être créés avec le Projet [R].