Le maire de Dreux, Pierre-Frédéric Billet, s’était engagé à trouver des alternatives pour limiter les nuisances liées aux travaux de réhabilitation du sanatorium aux Bas-Buissons, notamment le trafic des camions. Deux mois après sa dernière rencontre avec les riverains, il a tenu une nouvelle réunion publique pour présenter l’organisation retenue.
Gênés par le passage des camions de chantier à proximité de leurs domiciles, les habitants avaient exprimé leurs désagréments lors d’une précédente réunion, en décembre dernier. Des préoccupations légitimes et entendues par le maire de Dreux, Pierre-Frédéric Billet. Après une analyse de la situation avec les élus-relais du quartier, Josette Martin et Ratko Klisura, le conseiller délégué à la voirie, François Jaguin, et les services techniques, Pierre-Frédéric Billet a exposé la solution choisie. Une réponse qui a fait consensus auprès de la cinquantaine d’habitants réunis à la Maison Proximum des Hameaux de Paul-Bert, mercredi 28 février.
En avril, cette piste agricole, située entre les Bas-Buissons et Flonville, sera adaptée et sa vitesse limitée à 30 km/h pour faciliter la rotation des camions de chantier, estimés à une moyenne de 18 par jour avec un pic pouvant atteindre 30 durant les travaux de terrassement. À partir du 11 mars et sur une période d’environ trois semaines, l’entreprise Le Corre procédera à l’élargissement et au revêtement en pierre de la voie (sans enrobé). Une aire d’attente sera également aménagée pour permettre le croisement des poids lourds. Le coût des travaux s’élève à 230.000 euros.
Dans le but d’inciter les camions à emprunter ce nouvel itinéraire, « la municipalité va installer des panneaux interdisant la circulation des poids lourds dans la zone d’habitation des Bas-Buissons et de Flonville, » ajoutent Ratko Klisura et François Jaguin. Cette signalisation dissuasive sera renforcée par des contrôles réguliers de la Police municipale.
En discussion. Avant la livraison des 228 logements réhabilités par l’opérateur Histoire & Patrimoine et l’accueil de ses nouveaux résidents, la Ville maintient son souhait de créer une nouvelle rue, à travers champs, pour desservir la cité sanatoriale. « Une solution qui va prendre un peu plus de temps car nous ne possédons pas la totalité des parcelles nécessaires. Nous sommes donc entrés en discussion avec plusieurs propriétaires. Des négociations sont en cours pour acquérir les parcelles manquantes et concrétiser ce projet de voirie qui est une procédure à part entière, » indique le maire.
Lors de la réunion publique, des habitants ont fait part de leurs inquiétudes sur les potentiels dommages occasionnés par les vibrations des camions sur les murs des habitations, notamment celles dépourvues de fondations. Pierre-Frédéric Billet tient à rassurer : « Nous allons recenser les personnes concernées et procéder à un constat préventif. Si des fissures liées au chantier sont déjà constatées, nous mobiliserons un architecte en interne pour inspecter les dégâts ».
