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Une nouvelle vie commence au sanatorium 

27 Juin 2024
Actualités, Grands projets

La première pierre du projet de réhabilitation du sanatorium de Dreux a été posée, mardi 25 juin, près d’un siècle après la toute première. Ce site emblématique retrouvera toute sa splendeur en accueillant 228 logements et un parc public d’ici fin 2025.  

L’ancien sanatorium de Dreux est désormais officiellement dénommé « Le Domaine des Bas-Buissons ». Un nouveau nom pour symboliser sa renaissance, après plusieurs années dans l’oubli. Aujourd’hui, le complexe sanatorial écrit une nouvelle page avec le promoteur spécialisé dans la réhabilitation des Monuments Historique, Histoire & Patrimoine, propriétaire du site depuis 2022. Sa transformation en un complexe résidentiel – 228 logements (T1 au T3) au cœur d’un parc végétal de 40 hectares – est lancée. Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, Arnaud Baudel, directeur général d’Histoire & Patrimoine et Pauline Tran, architecte du projet, ont posé ensemble la première pierre devant un parterre d’invités, majoritairement composé des investisseurs. 

Des partenaires au diapason 

« Il est très rare de voir un projet d’une telle envergue voir le jour en moins de quatre ans, et c’est pourtant le cas ! Nous avons trouvé un partenaire d’exception, Histoire & Patrimoine, avec lequel nous partagions la même vision pour le devenir de ce site. » Un projet qui fait la fierté du maire, non seulement par sa philosophie mais aussi par la diversité des acteurs impliqués comme « Jean-Michel Poisson, premier adjoint, Nathalie Bazot, ancienne collaboratrice au Cabinet du Maire, les services de la Ville et de l’État ainsi que les entreprises privées ». Une synergie saluée par Arnaud Baudel, directeur général délégué d’Histoire & Patrimoine : « Dès la présentation de nos idées, nous avons rencontré une Ville prête à s’engager. L’adhésion a été immédiate. La co-construction a pris tout son sens ici ! S’attaquer à des projets colossaux comme celui du sanatorium peut sembler un peu fou, mais nous savons faire et nous le faisons depuis plus de 30 ans ». De la conception à la maîtrise d’ouvrage déléguée, Histoire & Patrimoine déroule depuis quelques mois tout son savoir-faire pour sauver de l’oubli le sanatorium. Le site a nettoyé et dès la rentrée prochaine, la restauration du bâti débute avec Bouygues. La Ville sera à leurs côtés pour accompagner ce projet avec le développement des VRD (voiries et réseaux divers).  

Un lieu de vie unique 

65% des logements seront agencés comme des maisons individuelles, traversantes, avec jardin privatif et balcons à l’étage, et bénéficieront d’un accès direct depuis le parc de stationnement (458 places). Pour Arnaud Baudel, « l’alliance du collectif avec l’habitat individuel » constitue l’une des forces majeures de ce programme immobilier patrimonial. 

Les futurs résidents occuperont donc des logements modernes et cosy mais chargés d’Histoire : « Afin de respecter la beauté et la mémoire du site, les ouvertures existantes, les escaliers, les halls d’entrée ainsi que certains carrelages en ciment seront conservés, » explique Pauline Tran. L’environnement naturel du site sera également sublimé par un parc paysager comprenant 4 jardins thématiques. Une bulle d’air et de nature qui vivra en symbiose avec le parc public de la Ville. Ces espaces verts seront accessibles à tous, rappelle le maire : « Le site des Bas-Buissons ne deviendra pas un village gaulois. Les Drouais pourront profiter, en famille ou entre amis, de ce cadre verdoyant exceptionnel ! »  

Développer l’offre résidentielle 

Si ce projet de réhabilitation vise à faire renaître un site chargé d’Histoire en nouveaux lieux de vie modernes et confortables, il s’inscrit aussi dans la politique que mène Pierre-Frédéric Billet avec son équipe municipale à Dreux : « Nous voulons attirer des CSP+ avec des logements privés haut de gamme pour développer et équilibrer la ville. En deux ans, nous en livrerons 850 nouveaux logements sur la ville. Les futurs occupants auront du pouvoir d’achat et vont participer à faire vivre le tissu économique, artisanal et commerçant de Dreux ». Des habitations de standing qui séduisent. En quelques mois, 97% des lots proposés par Histoire & Patrimoine ont été vendus. « Sur les 228 lots, 221 ont déjà été vendus à un prix moyen de 6.000 euros le m2. Les biens seront ensuite mis en location au prix du marché, » indique Arnaud Baudel. Cette commercialisation a été facilitée notamment par l’inscription du sanatorium au titre des Monuments Historiques en 2022, permettant aux acquéreurs de bénéficier d’avantages fiscaux. 

Et la suite ? La transformation de la cité sanatoriale inclura également la création d’un hôtel quatre étoiles avec spa au sein du préventorium. Ce projet a été ralenti en raison de la hausse des taux d’intérêt : « Nous allons proroger la promesse de vente, mais nous continuons à travailler sur ce dossier car nous y tenons beaucoup, » expose le maire. En parallèle, un practice de golf viendra compléter l’offre de loisirs. Il sera installé en lieu et place du club de cricket qui déménagera sur un nouvel espace avec double terrain.  

Un site d’exception !  

  • 35 hectares. Le plus grand de France, et peut-être même d’Europe. Le seul en tout cas à proposer sur le même site un préventorium, un sanatorium et un aérium.  
  • Une architecture atypique dite “climatique” avec des pavillons construits à l’horizontale, exposés plein sud et avec un accès direct à la nature grâce aux nombreuses ouvertures. 
  • Une bulle d’air et de nature riche d’arbres remarquables, en lisière de la forêt et de la vallée verdoyante de la rivière L’Avre.  

Une visite exclusive pour 30 Drouais 

Avant sa transformation par Histoire & Patrimoine, la Ville a proposé une visite inédite à trente Drouais via son Facebook Officiel. Guidés par Didier Billon, régisseur du site, les heureux participants ont exploré le passé, le présent et l’avenir de la cité sanatoriale. Andrée et Marie, émues, se sont remémorées l’époque où le “sana” était encore en activité : « Dans les années 70, il y avait encore de la vie avec la maison de repos notamment. À l’époque, nous ne réalisions pas la beauté des bâtiments, comme les magnifiques frises de style art déco. Nous sommes ravies que le “sana” soit désormais protégé, car il fait partie de l’histoire drouaise. Nous avons aussi appris que, durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs Juifs y ont été cachés et sauvés grâce au directeur et docteur Gabriel Roche, qui falsifiait des certificats. Un héritage précieux qu’il faut absolument préserver ! » 

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