Deux ans après avoir pris le nom de Mohamed-Zgoud, le stade de foot des Oriels est en pleine réfection. Objectif ? Une pelouse flambant neuve pour la rentrée de septembre. Une nouvelle qui ravit les jeunes joueurs et leurs parents.
Les travaux vont bon train du côté des Oriels, sur le stade Mohamed-Zgoud, depuis un mois déjà comme le détaille Alain Guenzi, conseiller en charge des sports. « On a d’abord effectué un constat car le terrain était franchement pollué par les mauvaises herbes qui ne sont pas adaptées à la pratique du football de qualité. Puis, on a enlevé l’ancienne pelouse, renivelé l’ensemble pour éviter les trous et les bosses et effectué un semi complet du terrain ».
Pour cette réfection, la Ville a fait appel à un prestataire extérieur bienfaiteur du club et qui connaît bien les problématiques de la pratique du football sur gazon. Prochaine étape, la mise en place d’un arrosage pour permettre à la pelouse de lever : « Des bornes d’arrosage sont prévues autour du terrain et on va mettre en place un enrouleur qui se déplace et qui hydrate le terrain pendant un certain temps ». Un peu de patience donc avant que l’ensemble soit de nouveau accessible. Après la levée de l’herbe, il sera en effet nécessaire de rouler le terrain pour que le gazon s’enracine bien. L’élu vise « le mois de septembre pour la reprise de la saison ».
Une nouvelle qui réjouit le président du club, Yassin Chaary. « On va pouvoir s’entraîner, jouer et recevoir dans de bonnes conditions. De nombreux clubs de région parisienne veulent venir jouer ici, on va pouvoir les accueillir avec une pelouse de qualité ! C’est génial, d’autant plus que nous avons comme projet d’organiser des tournois quasiment tous les week-end en période estivale. On est donc ravi et les enfants aussi ! »
Autre bonne nouvelle, un travail de sensibilisation a été mené sur les jeunes au début de la réfection. « Pour qu’ils comprennent bien la nécessité de ne pas aller sur la pelouse durant cette période, on les a fait participer. Ils se sont par exemple occupés du balisage. Le meilleur moyen de protéger le terrain, c’est que les jeunes soient partie prenante du projet, » expliquent Alain Guenzi et Yassin Chaary. Un projet qui a coûté un peu moins de 10.000 euros.
