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Une pierre de plus pour le nouvel hôpital

19 Déc 2024
Actualités, Actus ville, Grands projets

Le calendrier de la reconstruction du Centre hospitalier Victor-Jousselin se précise. Le lourd dossier administratif, financier et d’organisation médicale est bouclé. Ouverture espérée en 2032.

Une place centrale sur le territoire

Lancé en 2020 juste avant la période covid, l’ambitieux projet de reconstruction de l’hôpital de Dreux avance. À quelques jours du dépôt du dossier à l’Agence Régionale de Santé mi-décembre, Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, avait le sourire en sortant du conseil de surveillance de l’établissement, qu’il préside : « Il s’agit d’un moment important car ce dossier-là, on en a parlé très tôt, dès l’élection. Je salue le travail qui a été fait avec le directeur et l’ensemble du personnel de l’hôpital, les médecins et la Commission médicale d’établissement. C’est une grande fierté de dire que le dossier va être déposé officiellement et que nous comptons sur une validation complète au mois de juin 2025. Nous avons toujours réussi à respecter les délais. Maintenant que l’étape 1 est validée, notre objectif est de continuer à avancer, sans perdre de temps ».

Le directeur de l’hôpital, Hugo Montamat, est revenu quant à lui sur les points forts du dossier. « L’hôpital de Dreux occupe une place centrale sur un bassin de 145.000 personnes, d’autant plus que nous n’avons pas de concurrence en MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique). Le projet déposé est solide, cohérent et correspond à ce dont on a besoin. De plus, nous avons beaucoup appris des uns et des autres durant la période covid. Nous avons ainsi pu rebâtir le pilotage institutionnel de l’hôpital ».

De gauche à droite Jean-Michel Poisson, premier adjoint, Imad El Kasri, directeur adjoint du nouvel hôpital, Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux et président du conseil de surveillance, Hugo Montamat, directeur de l’hôpital et Christine Picard, directrice adjointe de l’hôpital et adjointe déléguée à la santé.

Des finances qui s’améliorent

Si les années 2023 et 2024 n’ont pas été très fructueuses pour l’hôpital de Dreux, Hugo Montamat et Pierre-Frédéric Billet restent optimistes quant à l’avenir : « Nous avons dû revoir la copie depuis le mois d’août en lien avec l’ARS pour présenter une trajectoire économique crédible. L’objectif a été revu avec une augmentation annuelle de 1%. C’est ambitieux mais réaliste, sachant que la dernière partie de l’année 2024 se rapproche de 2019, une année référence où l’hôpital a très bien fonctionné. Aujourd’hui, l’hôpital de Dreux est très peu endetté mais il faut faire attention à ce que les bilans ne soient pas mauvais ». Le coût total de cette reconstruction s’élève à 236 millions d’euros, dont 141 millions sont financés par l’État et 15,5 par la Caf.

À noter que le nouveau projet médical, validé en mars dernier, proposera, entre autres, la création d’une unité de soins palliatifs avec 12 lits. La capacité globale en lits du Centre hospitalier, environ 430, reste la même, hormis la partie ambulatoire qui augmente de quelques lits.

Le nouvel hôpital en dates

° Décembre 2024 -> Dépôt du dossier à l’ARS

° Été 2025 -> Avis du ministère de la santé

Dès l’accord obtenu, les trois équipes d’architectes retenues démarrent leur proposition de projet.

° Décembre 2025 -> Annonce du projet architectural retenu et démarrage du chantier en 2026 pour environ 42 mois.

° Mi 2032 -> Inauguration du nouvel hôpital

Du matériel de pointe

À partir de l’année prochaine, le Centre hospitalier Victor-Jousselin envisage l’acquisition d’un robot chirurgical. Une prouesse technologique que certains chirurgiens ont pu tester pendant 3 mois à Dreux. Imad El Kasri, directeur adjoint notamment en charge des Achats et du nouvel hôpital, a lui aussi pu s’essayer à ce matériel de pointe. « Aujourd’hui, les jeunes praticiens sont formés sur les robots. Ils permettent d’obtenir un geste millimétré, d’une précision absolue et cela facilite grandement le travail du chirurgien. » Autre intérêt de taille, le recours à des robots chirurgicaux permet de diminuer le risque d’infections nosocomiales et permettent une meilleure récupération des patients. Si le coût d’une telle machine reste très élevé – le robot testé s’élève à 1,3 million d’euros – celle-ci peut aussi attirer de nouveaux médecins et participer à l’attractivité de l’hôpital, comme l’explique Pierre-Frédéric Billet : « Avec un tel robot, il y aurait plus d’activités et donc une augmentation des vacations opératoires à Dreux ». Le maire précise aussi que le taux d’évasion médicale actuel s’élève à 50%. « Un nouvel hôpital moderne et à la pointe permettrait d’enrayer cela mais il nous faut être plus attractif. »

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