C’est reparti pour cinq ans. La Ville de Dreux et le Conservatoire des espaces naturels Centre-Val de Loire ont signé un nouveau bail pour la protection des zones naturelles, de l’environnement et de la biodiversité.
La convention pluriannuelle d’objectifs avait été signée en 2019. « La municipalité avait décidé de cette action de préservation de son territoire et plus particulièrement des zones Natura 2000, avec le site du Pont Hoddé. L’objectif est d’aller encore plus loin, c’est une des conséquences de l’Atlas de biodiversité communal qui a été réalisé sur le territoire, » explique Nelson Fonseca, adjoint au maire en charge de la Transition Écologique. Cet atlas permet d’avoir une vue d’ensemble du territoire communal et plus particulièrement des parcelles appartenant à la ville. « Il existe des fiches actions, ce n’est pas un gadget, on signe cette convention pluriannuelle sur une période de cinq ans, avec un accompagnement financier de la collectivité plus important C’est vraiment un contrat gagnant-gagnant pour le Conservatoire et la Ville de Dreux. »
Michel Prévost, président du Conservatoire des espaces naturels, est également très satisfait de la prolongation de cet engagement. « C’est un partenariat très important qui nous a permis de réaliser le plan de gestion du Pont Hoddé. Cela nous permet de travailler ensemble sur la préservation de la biodiversité, il faut protéger les espaces et nous sommes également positionnés sur la vallée Vaubreau et le coteau du Sous Roule, soit 42 hectares, ce qui n’est pas rien. Grâce à Benoît Allard de l’antenne de Chartres, on a pu concrétiser ces envies que l’on avait de travailler sur ces sites naturels très intéressants. Cette préservation de la biodiversité est essentielle et prioritaire. » La convention permet de regrouper des connaissances et compétences pointues dans ce domaine. « La ville compte effectivement 235 hectares d’espaces verts », justifie Nelson Fonseca. « Pour gérer cette surface, 22 parcs et 21 sentiers de randonnée, si l’on n’est pas accompagné, c’est difficile. Vous nous apportez des connaissances, une logistique, c’est important ».
Le Conservatoire des espaces naturels continuera à travailler sur des plans de gestion avant la mise en place d’actions. « Nous intervenons sur 186 sites et près de 5.200 hectares en Région Centre, » ajoute Michel Prévost. « Cette nouvelle convention monte en puissance par rapport à la précédente. » Financièrement, la ville a doublé l’accompagnement qui sera désormais de l’ordre de 30.000 € par an. « À terme nous allons récupérer la gestion du parc du Sanatorium, ce qui rajoutera 33 hectares de gestion forestière. » La convention devra également contribuer à la promotion et à la communication relative à la gestion différenciée de espaces naturels, qui n’est pas encore entrée dans tous les esprits.